Danse orientale

Professeur : Tess ORS

La danse orientale est originaire d’Égypte et est surtout présente au Proche-Orient ; elle est dansée majoritairement par des femmes et s’est développée dans le monde entier. À la fois admirée et détestée en Égypte de nos jours, elle s’est davantage répandue en Occident où elle compte désormais des millions d’adeptes.

La danse orientale est d’origine religieuse, liée à la terre et la fécondité, et a pour but la glorification de la maternité et la préparation à un accouchement facile.

Certains pensent que l’origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l’ésotérisme. Très peu de sources valables d’informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l’origine et de l’évolution de cette danse. Elle se développe particulièrement en Égypte au xe siècle avec l’arrivée d’une population d’Inde.

En arabe, elle est appelée Raqs sharqi (littéralement : danse orientale) et en turc Oryantal dansı, qui a donné l’expression « danse orientale ». Elle est reconnue comme l’une des plus anciennes danses du monde, surtout en Égypte et dans les pays du Proche-Orient (Liban, Turquie, Syrie, Irak), ainsi qu’en Grèce. Le terme « danse du ventre » est considéré comme réducteur : il a été donné à l’époque de Napoléon en Égypte.

C’est en 1926 que furent ouverts au Caire les premiers lieux de spectacle par la danseuse et actrice syrienne Badia Masabni. Si de nos jours c’est la forme égyptienne qui domine dans les cours et spectacles, c’est en raison de la notoriété acquise par les danseuses égyptiennes lorsque Le Caire devint la capitale de ce type de spectacle dans les années 1930. Les danseuses orientales de l’époque (Samia Gamal…) sont formées entre autres par des professeurs de ballet classique, ce qui permet de fusionner une gestuelle très orientale (mouvements du bassin et du tronc) avec des mouvements mieux adaptés à des spectacles de scène (déplacements, arabesques, tours…)